- Incentive en Normandie. 70 personnes. 1990
Cette mission, si nous l’avions acceptée, c’est parce que notre client faisait preuve d’un tel enthousiasme à l’idée d’emmener ses équipes au milieu de la campagne normande pour deux jours de challenge pleine nature que nous nous-nous sentîmes pousser des ailes., L’opération reçu comme nom de code « Mission impossible à Saint Léonard ». A l’instar de la célèbre série américaine, chaque équipe s’était vue remettre un « walkman » afin de recevoir des instructions au début de chaque épreuve dont une course d’orientation, un pont de singe, une descente de rivière en canot de survie, des épreuves de franchissements en 4X4.
La soirée sous les étoiles autour d’un feu de camp digne de la St Jean et à grand renfort de produits du terroir (cidre, rillettes, calvados) donna lieu à de forts intéressants échanges entre les participants. La nuit mit quelques temps à se remettre des cris des passagers embarqués pour d’époustouflants baptêmes à bord de 4X4 de compétition, sorte de grand huit grandeur nature dans la seule lueur des phares.
Cette première opération signa le début d’une longue et amicale collaboration avec ce client qui, 25 ans plus tard, a toujours le même enthousiasme.
Coup de chaud
-
-
- Convention SQE à Moliets réunissant 200 personnes d’une entreprise de BTP. 2009
-
Nous avions fait le choix de nous appuyer sur un contact régional en lui confiant la tâche de mettre en place un pique nique sur l’un des sites validés lors du repérage et soumis à l’approbation des autorités locales.
Alors même que la convention battait son plein et avait déjà livré son plein de réunions, de transferts à vélo, de soirée flamenco, d’olympiades sur la plage et autres réjouissances, je demandai donc à jeter un œil au site retenu pour le déjeuner du lendemain. Le « régional » entreprit de m’y conduire et se dirigea alors vers le parking de l’hôtel. Arrivés à son véhicule, il m’annonça tout sourire: c’est ici ! Je souris vaguement à la plaisanterie mais lorsqu’il écarta les bras d’un geste large pour me présenter la surface asphaltée, je me sentis blêmir puis trembler jusqu’à ce que la première goûte de sueur perlant sur mon front déclenche ma colère. Mon assistante eu bien du mal à me faire renoncer aux moult invectives qui me chatouillaient la gorge. Mais pas de temps à perdre il fallait trouver une solution !
Coups de fils à quelques autres ressources locales dont une conseillère municipale et la solution vint finalement éclairer la chaude nuit qui tombait.
Au tout petit matin nous enfourchâmes nos vélos pour un ultime repérage et valider le site.
Pique nique il y eut donc, au milieu d’une belle pinède au bord d ‘un rafraichissant plan d’eau… le plus dur de cette histoire fut d’extirper les 200 participants hors de ce petit havre de tranquillité pour prendre la route du retour.
Cigales incompétentes
-
-
-
-
- Incentive dans les Alpilles et le Lubéron pour un comité de direction. 30 personnes. 2013
-
-
-
– Bonjour Anne, on peut faire un point pour après demain?
– Quoi après demain ?
– Ben, l’accueil « chic et terroir » devant la chapelle au milieu des oliviers, le buffet de spécialités du terroir, les 2CV dans la cour, le départ du rallye quoi…
– Non, je ne vois rien sur l’agenda et de toute façon je ne suis pas là vendredi ni ma sœur non plus.
– Mais..heu comment dire.. je suis venu vous voir il y a trois semaines, j’ai fait 600 km pour cela, je vous ai tout confirmé par mail… vous m’avez répondu que tout était ok et maintenant vous me dites que vous n’êtes pas là ?
J’ai une certaine propension à l’emportement mais là, même pas. Je trébuchai sur mes bras tombés si bas et ne sus plus que dire jusqu’à un contenu : « mais nous sommes une agence sérieuse. Nos clients comptent sur nous. Nous ne prenons pas d’engagements à la légère. Nous sommes des professionnels ! »
Leur « mais nous aussi nous sommes des professionnel Monsieur ! » fit instantanément passer ma confiance en la justesse des mots loin derrière l’espoir d’une fin prochaine de la faim dans le monde.
Fort heureusement, lors de ma visite, j’avais pu rencontrer les adorables parents des deux donzelles nullissimes, les deux professionnelles aguerries du lavement à l’huile d’olive.
Ils acceptèrent bien volontiers de mettre en place ce qui était prévu. Bon, à la sauce provençale bon marché mais c’était déjà ça.
Après avoir enlevé les olives immangeables cueillies au super marché, chassé les bouteilles en plastique du même producteur, mis le Joker provençal en carafe, banni le cubi de rosé du Roussillon et l’avoir remplacé par des bouteilles d’AOC des Baux de Provence, après avoir fait passer la taille du buffet de deux à quatre mètres, après avoir échangé la vieille confiture maison de l’année dernière contre une production artisanale haut de gamme, après que le soleil vint finalement mettre en valeur les indéniables qualités esthétiques des lieux, après l’intervention touchante du maître du moulin, la prestations frisa la perfection tout comme le rallye en 2CV dans les Alpilles, la randonnée à vélo dans le Luberon et la soirée Aïoli provençal en compagnie d’une infatigable et talentueuse formation musicale.
Les cigales peuvent chanter !
Pour organiser un voyage incentive au Pays basque, inspirez-vous en cliquant ici
-
-
-
-
- Nine eleven
- Séminaire commercial au Pays Basque pour une société de service. 80 personnes. 2001
-
-
-
Il y a des dates que l’on ne peut oublier. Il y a des dates, on se souvient précisément où l’on était.
Nous étions en pleine mise en place de la salle plénière. La PLV s’emboitait parfaitement, les calicots rasaient les murs, le barco était fin prêt à projeter des résultats, les chaises étaient alignées au cordeau, le desk était en place dans le lobby. Tout était prêt à accueillir les participants qui étaient à ce moment là quelque part dans le ciel entre Paris et Biarritz quand, au détour d’un couloir, notre client nous raconta une étrange histoire que venait de lui conter son épouse au téléphone. Il n’avait pas bien compris s’il s’agissait de la réalité ou si elle venait de lui raconter un film catastrophe, un film qui mettait en scène la rencontre d’un avion et d’un gratte ciel à New York.
Nous ne prêtâmes pas plus d’attention que cela à cette histoire trop incroyable pour être vraie jusqu’à ce que nous passions devant le bar de l’hôtel ou un écran géant diffusait l’actualité en direct.
Le temps de nous asseoir, le deuxième avion vint se fracasser contre l’autre tour du World Trade Center.
Commentaires récents