30 ans de souvenirs. 2ème partie

        L’Elysée ou presque !

  • Convention au Luxembourg réunissant 200 stagiaires d’un grand producteur d’acier. 2002
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La décision était tombée comme un couperet. La direction de l’entreprise interdisait toute sortie du personnel hors les murs du siège social jusqu’à la levée de l’alerte « tempête » que venaient de lancer les autorités publiques.

Nous venions juste de terminer la mise en place des ateliers qui devaient venir rythmer le rallye pédestre proposés aux quelques 200 jeunes recrues venues du monde entier.

J’appelai donc notre responsable logistique, trempé comme une soupe, ébouriffé comme un oursin sous tension. Les quelques secondes de silence qui suivirent mon annonce me parurent interminables jusqu’à l’entendre me dire « ok on démonte, mais après ? ». Tu rappliques avec toute l’équipe – une dizaine d’animateurs – et tout le matériel. »

La suite fut bien simple, il nous fallut tout remonter intra muros, utiliser tous les recoins de ce bâtiment prestigieux aux allures de palais de l’Elysée.

Le tir à la sarbacane où chacun devait désigner par ses tirs les différentes implantations du client à travers le monde, fut installé sous les voutes de la cave. Le quizz « sécurité », dans la salle du conseil d’administration. Le défi écologique dans les couloirs cirés du premier étage. Le trial VTT sur les pavés de la cour d’honneur.

 Un team building à l’Elysée, ou presque ! Pas mal.

Les ours aiment-ils l’armagnac ?

Incentive à Carcassonne pour le comité de direction d’une entreprise de maroquinerie. 2008

La presse locale faillit s’en faire l’écho : un ours brun avait été aperçu sur les remparts de Carcassonne à la nuit tombée. On disait même qu’il aurait trempé les lèvres dans un verre d’armagnac.

Il nous fallu dès le lendemain opposer un ferme démenti et avouer que la bête n’était autre que Gaston, comédien de son état à qui nous avions confié, en compagnie d’une comtesse et d’un bateleur, la visite du site au flambeau et une dégustation du breuvage sus cité.

Notre client allait d’étonnement en étonnement. Les chateaux cathares se révélaient à lui à mesure que les deux chevaux mis à sa disposition le menaient à travers la campagne environnante.

La confection d’un foie gras et l’assemblage d’un vin personnalisé achevèrent de le convaincre d’avoir fait le bon choix de programme.

Le pique nique « grand siècle » avec ses paniers d’osier, ses tables en fer forgé au milieu des vignes, ses serveurs en costumes d’époque ont continué d’alimenter nos conversations au fil des opérations qui s’en suivirent, les unes au cœur du desert de Larreget, les autres dans un refuge de montagne sur les hauteurs de Chamonix, une autre encore, par delà les pistes du domaine killy à Val d’Isère.

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Garden Party corporate

Tous les deux ans l’un de nos clients réunissait l’ensemble de ses collaborateurs accompagnés de leurs conjoints et enfants – soit près de 200 personnes -pour une garden party géante.

Les programmes d’animation voyaient se croiser voitures de collection, hélicoptères, calèches et autres diligences. Les parents se détendaient au ball trap, au stand de tir à l’arc, se défiaient à l’occasion de concours de sumo ou de taureau mécaniques, les enfants s’époumonaient à prendre d’assaut des structures gonflables monumentales, partaient explorer la forêt à dos de poney, ou se lançaient dans des batailles d’eau jubilatoires sous le contrôle de notre équipe d’animation.

Je n’oublierai jamais l’émerveillement dans les yeux de ces agriculteurs en plein pays de Bray que j’avais invités à un baptême d’hélicoptère pour les remercier de leur accueil et de leur aide pour préparer le terrain. Le survol des falaises d’Etretat au soleil couchant les avait littérallement bouleversés. Je suis sûr qu’ils en parlent encore.

Un autre jour, ma voiture faillit prendre les airs. Nous y avions fixé au côté de deux autres véhicules une montgolfière qui montait et descendait offrant aux passagers une petite initiation aérostière et, en même temps, une vue imprenable sur la campagne environnante. Et puis il y eut une rafale de vent un peu plus forte qu’une autre et voilà ma voiture soulevée de deux mètres pendant quelques secondes pour atterrir doucement dans l’herbe. Un quatrième véhicule fut appelé à la rescousse.

Une autre fois, la journée, sous le signe du far west, s’était vue baptisée  « The Happy Day ». Je me souviens de cet excellent vin californien commandé pour l’occasion et qui avait fini d’en convaincre plus d’un de la qualité de certains vins d’ailleurs. J’en conserve précieusement une bouteille. Elle porte encore l’étiquette souvenir créée pour l’occasion. Un Beringer Private reserve de 1987, Je n’ose plus l’ouvrir.

 

                                                                                                                                                             Lire la suite >>>

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